Cette semaine, c’est au tour de Dominique de partager avec nous son approche du Qi Gong ainsi que son ressenti par rapport à la formation de l’institut.

Bonjour, pourriez vous vous présenter brièvement ?

J’habite dans l’ouest de l’Aveyron et je suis retraité de l’Education nationale (histoire/géo en lycée). J’ai 69 ans. J’ai toujours été passionné par l’Extrême-Orient et les arts martiaux : pratique intensive du Karaté (un peu de Tae Kwon Do), puis, avec l’âge, évolution vers le Taï Chi et l’interne. Depuis 3 ans, j’ai fondé dans l’ouest de l’Aveyron une association pour la pratique du Qi Gong, l’« Ecole du Pin et de la Grue » (ECPG) qui marche bien (92 inscriptions en 2017). Je suis régulièrement les formations de Karine Martin au centre taoïste de Montluçon. Diplômé IEQG en 2017.

Comment avez vous découvert le Qi Gong ?

Pendant 12/13ans, j’ai pratiqué le Taï Chi et les armes correspondantes, avec une pratique « légère » du Qi Gong. L’ensemble m’occupait quand même 15/16 h par semaine. J’étais assistant dans le club où je pratiquais. Il y a 5 ans, j’ai été atteint d’un cancer qui m’a fait « basculer » vers le Qi Gong: Tous les matins, pratique de 3 ou 4 heures, notamment le Wu Dang, que j’avais découvert par un stage avec Jean-Claude Berthe de Grenoble. Les effets ont « scotché » tous les médecins qui me suivaient. Ce n’est ni un secret, ni un scoop : j’ai accepté de témoigner à la demande d’Yves dès ma 1° année de formation à l’IEQG. C’est là que j’ai totalement basculé vers le Qi Gong et fondé l’association (loi 1901) mentionnée ci-dessus pour que le plus grand nombre puisse en profiter.

Pourriez vous nous parler de votre expérience au sein de l’IEQG ?

L’IEQG m’a permis de structurer, de clarifier et d’avoir une vision d’ensemble sur des pratiques qui étaient alors plutôt « éparses », et de corriger quelques gros défauts ! J’aime beaucoup les divers cadres dans lesquels on a pratiqué, Yenne notamment, ainsi que le contact simple, sans barrières, direct et humain avec tous les formateurs dont j’apprécie de par ailleurs la grande compétence. J’ai pu développer à l’intérieur de l’IEQG la pratique d’« embrasser l’arbre », qui est devenue un peu comme l’air que je respire sous forme de longues séances quotidiennes. Depuis plusieurs années, c’est devenu une habitude avec Véronique Austruy de se retrouver à 6 h. du matin à chaque séminaire où nous nous retrouvons pour 1 h d’arbre : un bonheur, merci Véro !

Que diriez vous si vous deviez recommander la formation de l’institut ?

J’ai tout particulièrement apprécié la formation en anatomie et surtout les liaisons approfondies avec la médecine chinoise qui apportent un bel éclairage sur chaque mouvement effectué ainsi qu’une vue d’ensemble sur l’énergétique et le Yang Sheng. Cet aspect me passionne et je le transpose dans mes cours où je travaille souvent avec un mannequin d’acupuncture : contrairement à ce qu’on pourrait penser, les élèves en redemandent et sont aussi passionnés par les explications.

Propos recueillis par l’IEQG
Octobre 2018

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